l 24 heures après le rapt d’un jeune émigré dans la nuit du mardi au mercredi 8 août, fils d’un commerçant du village de Berkouka dans la commune de Maâtkas, par un commando terroriste composé de 6 éléments armés jusqu’aux dents, lequel a fait irruption dans le village en question, les forces aériennes de l’Armée nationale populaire ont procédé à une importante opération de pilonnage du maquis d’Amjoudh s’étalant de la commune de Tizi Ouzou jusqu’à la circonscription de Maâtkas. En effet, pas moins de 3 hélicoptères s’y sont relayés dans la matinée du jeudi pour pilonner ce vase territoire abrupt et fortement boisé. Les bombardements tonitruants se faisaient entendre à des kilomètres à la ronde. Les impacts des roquettes lancées depuis ces hélicoptères laissaient apparaître des “champignons” de fumée et de poussières visibles depuis toutes les localités avoisinantes telles Maâtkas, Souk El Ténine, Beni Zmenzer, Betrouna, Tizi Ouzou… Il est à signaler que cette opération aérienne de l’ANP qui a visé particulièrement le lieu dit Ighzer Ouguerguour était appuyée par les forces terrestres qui ont systématiquement bouclé les potentielles issues de ce massif fortement escarpé. Des dizaines de militaires se sont, bien entendu, installés sur les chemins de wilaya n° 147 (vers Maâtkas) et n°2 (vers Beni-Zmenzer). Pour l’heure c’est un silence-radio qui est observé autour de cette importante opération qui, selon des sources généralement bien informées, ne s’arrêtera pas de sitôt. Il convient de rappeler que cette base-arrière du GSPC située au sud de la ville des Genêts a été à maintes fois passée au peigne fin, mais les islamistes armés trouvent toujours le moyen d’y revenir pour faire de cette forêt un véritable fief et une authentique zone de repli due à la position stratégique de ce massif qui surplombe toute la vallée du Sebaou.
I. L.
