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Les ambitions d’une commune

Située au pied du mont «la Religieuse», Taouraga, offre aux visiteurs non avertis, l’image d’un village splendide. Il ne diffère, en effet en rien, des autres villages du pays kabyle, de part ses paysages féériques qui vous attirent irrésistiblement. Née du découpage administratif de 1984, la commune de Taourga, quittera contre son gré la wilaya de Tizi Ouzou, pour faire désormais partie des communes rattachées à la wilaya de Boumerdès. Située à l’extrême est de celle-ci, et à quelques encablures seulement de «Thizi» qu’elle n’aurait jamais dû quitter, l’antique Tigist, connaît depuis quelques années une fulgurante ascension.En effet, malgré sa réputation de commune à la fois pauvre et isolée, la commune de l’ex-Horace Vernet, a réalisé une remarquable avancée dans plusieurs secteurs.La commune de Taourga vient de bénéficier d’une importante manne financière destinée au plan communal de développement (PCD) et au plan sectoriel de développement (PSD), pour le compte de l’année 2005.Le P/APC, Rabah Attouchi que nous avons contacté à ce sujet, nous dira avec la satisfaction du devoir accompli : «Le petit village que fut Taourga est devenu en l’espace de quelques années seulement, une ville splendide. Cette métamorphose est la conséquence logique des précieuses aides octroyées par l’Etat à notre région. Ce changement dans la physionomie de notre contrée ira crescendo tant les caisses de notre commune se voient renflouées chaque fois un peu plus au grand bonheur de notre population, population que j’informe régulièrement via votre journal sur les recettes et autres dépenses de notre APC».Le premier responsable de la commune nous dira également : «Dans le cadre du plan quinquennal, Taourga vient de bénéficier d’une enveloppe financière colossale. Cet argent représente à une réelle bouffée d’oxygène pour notre région.De nombreux projets ambitieux attendent notre contrée. Celui de la rénovation totale de la chaîne de distribution d’eau potable (Taourga-Oued Sebaou), nécessitera à elle seule la coquette somme de 14 milliards de centimes. Cette importante opération sera totalement prise en charge par le secteur de l’hydraulique. Sur le plan de l’aménagement urbain, il y a lieu de citer la réalisation d’une gare routière dont le taux d’avancement des travaux est actuellement de 60 % réfection des bordures, aménagement des voies urbaines, les jardins publics, l’éclairage public et le revêtement urbain. L’aménagement urbain «bouffera» un milliard de centimes». Et d’enchaîner : «Le bitumage du CW154 reliant Taourga à Dellys coûtera une enveloppe financière estimée à 4 milliards de centimes, et tenez-vous bien, sur 6 km seulement, autrement dit jusqu’au village d’AKbou situé à équidistance entre le chef-lieu de commune Taourga et l’antique Rusuccuru. Quant aux chemins communaux reliant les villages de Laghdaïr, Boudchicha et Beni-Attar au CLC, leur revêtement nécessitera une manne financière de l’ordre de 900 millions de centimes. Le projet concernant la réalisation d’une décharge publique, coûtera 450 millions de centimes». Et d’ajouter : «En matière d’électricité deux opérations d’envergure sont programmées : électrification rurale-village de Bouhabachou- et réhabilitation du réseau électrique de la commune du classique au torsadé. Le coût de cette dernière avoisine les 2 milliards de centimes. Je promets aux citoyens de ma commune beaucoup d’autres projets encore plus ambitieux, notamment en matière de routes dans un avenir très proche».Et de clôturer : «Désormais, notre commune, est sur le point de sortir définitivement du sous développement. Taourga, n’est plus un petit village mais, une petite ville charmante perchée à 700 mètres d’altitude, qui n’a rien à envier à beaucoup d’autres villes du pays».Avant de nous quitter, le maire de Taourga nous dira : «La Dépêhe De Kabylie que je remercie au passage, a grandement contribué au développement de notre région, et ce grâce au travail remarquable que sa dynamique équipe ne cesse d’accomplir parfois dans des conditions difficile».

A. Massinissa

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