Combien de fois l’avons-nous rapporté sur ces mêmes colonnes: le désenclavement constitue l’épine dans les pieds des élus? Pour la deuxième fois, en l’espace de quelques semaines, la population du village d’Idouchouthène dans la commune de M’Kira a fermé la mairie locale.
L’unique revendication posée par ces citoyens est le revêtement de la route traversant leur village. Un axe routier allant du chef-lieu Tighilt Bougueni jusqu’à Tamdikt sur la RN 68 (route Alger par les Issers). Ce chemin d’une distance d’environ dix kilomètres a bénificier du revêtement de deux tranches. Quant à la troisième, elle reste toujours dans un état de délabrement avancé. Pour ce tronçon restant, les contestataires exigent son bitumage immédiat. Contacté un élu à l’APC de M’Kira nous a répondu que le projet était inscrit et confié à une entreprise. “Les travaux vont être lancés incessament, après le désistement de la première entreprise soumissionnaire, il a fallu procéder de nouveau à une autre procédure pour octroyer le marché. C’est ce qui a perturbé un petit peu cette programmation. On rassure nos concitoyens que cette tranche sera prise en charge dans les prochains jours”, a ajouté notre source.
Une chose est sûre, même s’il y a toujours un manque dans ce volet, il y a tout de même lieu de dire que cette commune déshéritée a bénéficié de nombreux projets, aussi bien sur les PSD que sur les PCD. Actuellement, une opération de revêtement est en cours à Taka, pour relier cette dernière localité au chef-lieu.
Les M’Kiris attendent surtout la programmation du chemin intercommunal avec Aït Yahia Moussa “ si le chemin intercommunal subissait une réfection en tapis, ce serait un grand soulagement pour nos deux populations”, dira un élu. Ce chemin intercommunal réduira considérablement les peines des M’Kiris qui se rendent sur Tizi-Ouzou.
“Au lieu de faire tout ce détour par Tizi-Gheniff, puis par Draâ- El-Mizan, il suffirait de passer par Aït Rahmoune et se retrouver à Oued-Ksari, à une vingtaine de kilomètres de la ville des Genêts, au lieu d’en faire une soixantaine”, dit à ce sujet un habitant d’Imlikchen.
Amar Ouramdane