Les 60 citoyens dont les habitations étaient touchées par le séisme du 21 mai 2003 sont traduits devant la justice. Les citoyens ont eu l’aide octroyée par l’Etat au profit des citoyens et les travaux de réfection ont débuté après l’expertise et le constat des dégâts effectué par le BET de Bouira.La somme de la 1ere tranche fut expirée. Une équivoque apparaît, il s’agit d’un retrait de 7 % de l’aide accréditée pour la réfection. Les 7 % varient entre 17000 DA et 21000 DA. Pour procéder au versement de la 2e tranche de l’aide, il est exigé des «malheureux de la nature» de signer un engagement afin de continuer et d’achever les travaux selon les directives des services techniques du BET et de l’APC. Les citoyens ont paraphé l’engagement sans prendre connaissance du contenu du document. Les citoyens nous ont informés que la lecture du contenu n’a pas été faite. Quelques jours après, le BET convoque les signataires pour verser en liquide le dû des 7%. Ceux-ci ont exigé une quittance pour procéder au versement au niveau de la recette des contributions diverses de Kadiria. Ce refus d’une justification a engendré la grogne des citoyens qui refusent tout paiement. Les 60 “sinistrés” sont traduits devant la justice. La première audience s’est tenue hier, dimanche 27 février 2005.
A. Bouzaidi
