Proposition approuvée mais non réalisée

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Une réunion ayant pour objet l’acheminement de l’eau potable vers la minizone industrielle de Aomar, avait regroupé il y a deux ans, les investisseurs des UP, avec les responsables locaux (APC-APW).

Il était convenu entre les deux parties présentes, nous dira le responsable de la SAP (unité de faïences) que, “les unités prennent en charge 50% de frais, et que la wilaya assure l’autre moitié du devis”.

A la fin des discussions marquées d’un échange de vues jugé prometteur et encourageant pour les fabricants, ces derniers très confiants avaient pris leur doléances pour une affaire consignée, et réglée. A l’évocation des démarches entreprises pour l’acquisition d’un branchement au réseau, les cadres de la même UP ont eu toutes les peines pour ajouter ceci “on était tous optimistes quant à la satisfaction de la demande, mais celle-ci a été enterrée dès la fin de l’entrevue”.

Cette unité, la seule branchée sur ce créneau dans la zone d’activité, conditionne et approvisionne un grand nombre d’éleveurs de la région. L’établissement ne dispose que du strict nécessaire en moyens d’équipements, mais son champ d’action touche les producteurs les plus reculés de Aomar. L’espace occupe un hangar d’environ 300 m2 et est doté de deux grands silos d’une capacité de stockage de 25 quintaux chacun.

Elle emploie cinq ouvriers tâcherons payés à la tâche pour l’exécution des travaux de remplissage, d’attachage, et de manutention.

La prestation connaît une baisse de la demande, due à la cherté des facteurs de production.

“Beaucoup d’éleveurs ont abandonné, surtout avec l’apparition de la viande congelée” se désole le patron de cette unité.

Cette branche d’activité ne souffre d’aucun manque en produits importés, car c’est de ces arriérages qu’elle dépend.

C’est surtout, expliquera cet investisseur “l’inexistence de garanties relatives à la récupération des financements en cas de faillite, qui éloignent l’agriculteur”.

A. Chérif

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