Site icon La Dépêche de Kabylie

Les entrepreneurs non-payés s’insurgent

Le torchon brûle entre les entrepreneurs impayés et l’Office du complexe olympique (Mohamed Boudiaf).

“Nous exigeons le payement, dans l’immédiat, de nos factures. Trop, c’est trop ! Depuis 2005 qu’on mendie notre dû et, apparemment,personne ne veut nous entendre ! Est-ce à dire, qu’on veut nous voler ? Qu’on nous le dise et on saurait quoi faire !”, dira Chikh Zakari, l’un de ces entrepreneurs parvient difficilement à nous expliquer ses déboires tant sa colère est grande. Tenant à la main un volumineux dossier contenant tout les documents concernant le projet que son entreprise a réalisé pour le compte du complexe olympique Mohamed Boudiaf (Conventions, procès-verbaux de réceptions, coupures de presse…), il nous explique, avec un discours entrecoupé par des oufs de désappointements, sa souffrance d’entrepreneur impayé. “La perspective des jeux Panarabes de 2005, et dans le souci de recevoir les participants dans un cadre agréable, l’administration de l’OCO a engagé des travaux de modernisation au niveau du complexe, mon entreprise Malissia a été parmi d’autres retenue pour cet ambitieux projet. j’ai réalisé dans les délais, et conformément aux clauses, des conventions tous les travaux qu’on m’a confiés. Lesdits travaux ont été réceptionnés définitivement en date du 13/12/2005 et à ce jour, j’attend toujours qu’on me paye ! c’est aberrant !”, a-t-il affirmé.

A la question de savoir où se situent les blocages, le malheureux entrepreneur ajoute ne déclare le savoir. En tout cas, toutes les démarches qu’il a entreprises auprès de la partie contractante se sont avérées infructueuses et l’usure commence à la gagner. “Je suis arrivé à cette conclusion : seules les hautes autorités du pays peuvent régler notre problème”. Les problèmes de ces entrepreneurs en détresse ne doit pas rester “éternellement” eu suspens ; une solution rapide doit être trouvée, il y va de la crédibilité de l’administration.

Boualem B.

Quitter la version mobile