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Des Canaris en jaune pâle

Mais malheureusement on constate que ce n’est toujours pas les meilleurs qui sont alignés comme ce fut Bengorine et Meftah…Pour incorporer à leur place des joueurs tout juste moyens, à l’image de Nabil Hemani qui ne fut d’aucune utilité au niveau du compartiment offensif.Laisser des joueurs comme Amaouche et Saïbi sur le banc pour faire jouer un élément qui a démontré ses limites est une couleuvre difficile à faire avaler aux fans kabyles qui attendent des changements concrets au sein de leur équipe-fétiche qui peine à s’imposer, malgré la richesse de son effectif avec des joueurs capables de répondre aux attentes. La non-convocation des joueurs comme Traoré, Bensaïd et Bourogba pour ce premier match de championnat n’a pas été sans susciter des interrogations chez les amoureux du club de plus en plus irrités par cet entêtement de faire jouer les joueurs limités dans leur potentialités au détriment de ceux sur lesquels reposaient tous les espoirs. Jeudi dernier, ce trio combien même on avancerait comme raison leur méforme, pouvait, selon un bon nombre d’observateurs avertis qui avaient suivi la prestation des Jaune et Vert, être d’une grande utilité pour l’équipe kabyle qui avait besoin de toutes ses forces pour laver l’affront subi face à son adversaire du jour de la saison dernière en demi-finale de la Coupe d’Algérie. Une humiliation qui est restée en travers de la gorge du public kabyle qui se rend de plus en plus à l’évidence que rien ne pourra s’améliorer sans le recrutement d’un coach de renom qui doit impérativement disposer d’une carte blanche pour éradiquer l’indiscipline et le comportement néfastes de certains joueurs qui se sont durablement installés ces dernières saisons au sein du club phare de la Kabylie. Mais cette donne ne sera pas facile à mettre en place avec une direction dont l’ingérence dans le domaine technique n’est plus à démonter. Une donne en vogue des dernières années à la JSK où tous les entraîneurs qui ont osé s’interposer au maître l’on eu à leur dépens, comme cela fut le cas notamment pour Jean-Yves Chay, Aït Djoudi et tout récemment Kamel Mouassa qui a payé les frais pour avoir osé secoué quelques joueurs à travailler plus pour rendre la pareille sur le terrain à ce grand club qui leur a tout donné. Ajourd’hui donc, si la JSK a raté la rentrée des classes jeudi face à l’USMA, cela ne doit constituer nullement une surprise pour personne, parce que chacun sait que la JSK est dans le grand besoin d’opérer des changements à la tête de sa direction.

S. K

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