“La kasma n’est pas habilitée à retirer la couverture politique”

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La situation qui prévaut au sein de l’Assemblée populaire communale de Béjaïa depuis mercredi passé, ne semble aucunement inquiéter le président de l’APC, Boualem Madi, récemment installé à la tête de l’exécutif en date du 3 juillet passé, après la démission de l’ex-P/APC, Abdelhadid Bouaoudia, issu du parti FLN, suspendu par le wali à la suite d’une affaire l’ayant opposé à un élu.

Contacté à cet effet, le président Boualem Madi a d’emblée rejeté les accusations lancées à son encontre par les quatre élus du même parti concernant “la mauvaise gestion des affaires de la commune”. Pour lui, l’APC de Béjaïa “n’a jamais était ouverte aux citoyens comme elle est actuellement, et ce n’est certainement pas en l’espace d’un mois que ces derniers peuvent évaluer la gestion des affaires qu’ils qualifient de mauvaises”.

Concernant la décision de la kasma qui a annoncé publiquement son retrait de confiance au P/APC depuis la fin de la semaine écoulée, celui-ci dira que “celle-ci n’est pas habilitée à retirer la couverture politique à quiconque”, ajoutant qu’“il s’en remet entièrement à la décision de la direction du parti qui jusque-là n’a fait que l’encourager à travailler”.

Pour expliquer cette situation, notre interlocuteur dira que celle-ci a pris un autre tournant suite à son refus “d’installer l’exécutif pour les mois qui restent. Il explique que “l’ensemble des élus, désireux occuper le poste du vice-président”, ne lui ont pas facilité la tâche, chose qui l’a contraint à s’en passer d’eux, tout en assurant que les affaires de la commune ne sont pas à l’arrêt contrairement à ce qu’affirment les élus. Pour rappel, cette situation intervient après la démarche entreprise par les quatre élus FLN annonçant avoir retiré leur confiance à Boualem Madi, laquelle démarche à été approuvée dans la journée du jeudi passé par la kasma à travers un communiqué rendu public.

F. Lahiani

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