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Réponse à la “mise au point” du chef de district Sonelgaz

Dans votre édition du 17 mai 2005, en page 07, votre correspondant a rapporté les doléances de la population de Tifrit (Akbou) concernant le dysfonctionnement répété du réseau électrique de Sonelgaz.L’auteur de l’article m’ayant donné la parole s’est permis de déclarer que j’avais rencontré moi-même le chef d’agence Sonelgaz d’Akbou. Quelle ne fut ma surprise lorsqu’une semaine après je trouve dans votre journal sous le titre “Précisions du chef de district de la Sonelgaz”, des affirmations pour le moins étonnantes. 1-Monsieur le chef de district prétend ne m’avoir jamais reçu. Je continue d’affirmer que j’ai été bel et bien reçu par le chef de district de la Sonelgaz d’Akbou, de plus, je n’étais pas seul mais accompagné d’une délégation de citoyens de mon village.2-La mise au point tente de convaincre qu’il n’y a jamais eu de perturbations depuis le 26 janvier 2005. A moins qu’il soit mal informé, il ne se passe pas une semaine sans une discontinuité du courant, le comble c’est qu’à la date de parution de la mise au point (24 mai 2005) nous avons passé une nuit noire. 3- Si monsieur le chef du centre ne voit pas de quel engagement nous parlions, je le remercie de nous offrir l’occasion de l’éclairer. En date du 20 février 2003, une commission composée d’agents de la Sonelgaz est sollicitée par le comité du village pour relever les défaillances du réseau. Il suffit alors de regarder dans vos archives pour retrouver les résultats de la commission en question. Si les archives n’existent pas chez vous, une copie est toujours en notre possession. 4-Pour ce qui est des citoyens que vous qualifiez “d’agresseurs d’ouvrage” sous prétexte que le réseau existait déjà avant les constructions, pensez-vous que pour cette simple raison, il fallait mettre leur vie en danger ? 5-En fin, pour les citoyens qui portent des séquelles à ce jour, à cause de votre incompétence (ils se trouvaient là moins d’une heure après le départ des artistes de Sonelgaz), vous en conviendrez avec nous que votre justice, notre justice à nous tous, 5 années après l’accident, l’affaire ne trouve toujours pas son dénouement.

Sofiane Adjlane

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