Les élus demandent une assemblée générale extraordinaire

Partager

Suite à la situation conflictuelle qui perdure à l’APC de Béjaïa depuis près de deux mois, caractérisée par le blocage et la non-délibération des projets pourtant inscrits dans le budget 2007, 14 élus en majorité issus du FLN, indépendants et des ex-RCD ont, dans une pétition signée et remise au chef de daïra et au P/APC, demandé de convoquer dans de brefs délais une assemblée générale extraordinaire, conformément au code communal qui le stipule dans ses articles. Dans ce document, les élus mécontents ont mis en exergue la nécessité de venir à bout de cette crise et ce, en appelant toutes les parties concernées à s’attabler. “Nombre de décisions et projets approuvés ou renvoyés à des dates ultérieures attendent délibération” explique Rachid Mansouri un ex-élu démissionnaire du RCD. Muni de documents officiels contenant la liste des programmes communaux du primitif de 2007, dont certains ne sont pas encore approuvés, et d’un rapport sur la situation des délibérations de l’Assemblée populaire communale de la dernière session en date du budjet 17 mars 2007, notre interlocuteur dira que nombre de décisions approuvées ne sont pas encore suivies d’effet, au moment où d’autres projets pourtant inscrits dans l’exercice courant sont carrément refusés. Selon cet élu, “cette situation est due essentiellement à l’absence de l’exécutif et des commissions chargées chacune d’un volet. Ce qui a engendré une gestion en solitude” conclut-il; Et d’ajouter que certains “projets nécessitant une remise en route immédiate sont depuis deux mois à l’arrêt.” Il s’agirait, selon lui, de la rénovation des réseaux d’éclairage, le bitumage, la rénovation de la fourrière canine. A cela d’ajoute la distribution des locaux commerciaux se trouvant au plateau Amimoune, ainsi que la construction de logements LSP projetés sur le terrain de l’ex-EDIED. Par ailleurs, des reproches à l’endroit de la tutelle ont été exprimés concernant la délibération de l’audit du comité des fêtes et la prime d’encouragement annuelle de 10 000 00 DA octroyées aux travailleurs de la commune depuis toujours. M. Mansouri explique que “si ces projets sont contrariés, la faute incombe au P/APC, étant premier responsable et ordonnateur”.

F. Lahiani

Partager