l C’est peut-être l’une des rares circonscriptions de Maâtkas, où l’on ne trouve pas de médecins spécialistes, dans le secteur privé ni encore moins dans le secteur public.
Pourtant, cette région ne se situe pas au fin fond du Désert. Elle est située juste à quelque 20 kilomètres de la ville des Genêts et constitue, par ricochet, l’une des plus importantes “banlieues”.
Pour une consultation gynécologique, pédiatrique, ophtalmologique, cardiologique, dermatologique, phtisiologique ou autres examens médicaux spécialisés, le patient de Maâtkas ou de Souk El Tenine est ainsi contraint de se déplacer dans les daïras voisines : Boghni, Draâ Ben Khedda ou Tizi Ouzou. “Comme si les Maâtkis ne tombaient jamais malades !”, a ironisé fort à propos un retraité qui se voit contraint de se déplacer très régulièrement à la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou pour y effectuer ses contrôles cardiologiques.
Pis encore, le suivi des femmes enceintes se fait également dans les villes avoisinantes dont la plus proche est située à 20 km.
Il est utile de souligner que si un gynécologue venait à s’installer dans cette région, ce ne serait pas une sinécure.
C’est dire enfin que pour une telle daïra de plus de 50 000 habitants, les médecins spécialistes manquent sérieusement à l’appel, c’est pourtant une certitude qu’ils ne seraient pas déçus s’ils s’y invitaient.
En attendant, tout le monde espère une amélioration des prestations de services médicaux et paramédicaux avec cette imminente érection du centre de santé local en polyclinique.
I. L.
