Comme de nombreuses municipalités de la wilaya, celle d’Aït Yahia Moussa a bénéficié d’une enveloppe financière qui sera consacrée à l’amélioration urbaine. Comme première opération, les élus locaux ont veillé au lancement de l’éclairage public.
Depuis maintenant près d’une semaine, une entreprise est sur place. L’implantation des poteaux électriques est lancée au niveau de l’artère principale. Même si auparavant, le chef-lieu était éclairé, il faudrait dire que c’était insuffisant. Combien de fois y a-t-il eu des agressions nocturnes et des vols par effraction ? D’ici quelques temps, la lumière va dominer. “Nous avons commencé par l’éclairage. D’autres opérations seront lancées incessamment”, nous a confié Said Bougheda en sa qualité de deuxième adjoint au maire.
Concernant toujours l’éclairage, il y a lieu de souligner qu’au niveau des hameaux et villages, il a été réalisé presque à cent pour cent.
Il est attendu au niveau du chef-lieu notamment le lancement de l’opération d’assainissement. “Nous allons essayer de concrétiser le projet de déviation du réseau d’assainissement des eaux usées déversées dans l’oued”, nous a déclaré une autre source. Effectivement, les eaux qui s’écoulent dans la rivière empoisonnent le quotidien des habitants du chef-lieu, notamment ceux des logements implantés à proximité du parc communal. “Il est impossible d’ouvrir les fenêtres : d’abord des odeurs nauséabondes se dégagent de l’oued, ensuite, des nuées de moustiques arrivent pour pénétrer dans nos maisons”, a dit un citoyen qui affirme avoir dépensé beaucoup d’argent spécialement pour les pastilles antimoustiques. Pour ces habitants, la solution à cette situation urge avant toutes les autres. “Je préfère voir le réseau d’assainissement lancé plutôt que celui de l’éclairage public”, tel est le souhait d’un autre citoyen.
Amar Ouramdane