Une pensée pour Farid Chettat

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Il y a une année nous quittait à jamais le joueur algérien très connu dans le milieu sportif de notre communauté émigrée et à un degré moindre en Algérie où il n’a pas eu une grande chance d’évoluer en équipe nationale. Né le 22 juin 1966, il a été auteur d’une brillante carrière footballistique en marquant son passage dans plusieurs clubs français qui ne sont pas des moindres. Comme tout enfant des banlieues, très jeune, il a commencé à taper dans un ballon en participant à des rencontres de quartier avec ses collègues d’école et de la cité. C’était en 1975. Il n’avait pourtant que 9 ans, repéré alors comme une étoile montante sur qui ils pouvaient compter, les dirigeants du Racing club de France n’ont pas hésité à l’enrôler comme poussin dans leur école de football, chemin faisant, il a rejoint ensuite le club de Maltras. Ayant eu l’occasion de jouer des matchs amicaux avec des équipes algériennes, les managers de l’équipe nationale, en 1981, ont fait appel à lui pour défendre les couleurs nationales. Répondant à l’appel du devoir, il a quitté le groupe au bout de (3) jours pour cause de blessures, semble-t-il. Sa carrière de footballeur professionnel, a débuté en 1984 avec le prestigieux club d’Angers où il a passé 4 ans dont deux ans comme capitaine de l’équipe. En 1988, il a quitté Angers pour Rouen, où il a passé deux toujours comme joueur professionnel. C’est dans ce club d’ailleurs qu’il a mis fin à sa carrière professionnelle sur conseil des médecins qui avaient décelé une insuffisance cardiaque. De retour au Racing club, les dirigeants gardent de lui l’image d’un joueur digne de ce nom au sommet d’une riche carrière et qui a gravi tous les échelons et pour son sérieux et son amour pour le football, l’ont récupéré en lui confiant la tâche qui lui sied : l’éducation sportive des jeunes catégories de l’école qui l’a formée. Ironie du sort, il décède des suites d’une crise cardiaque à l’âge de 40 ans sur un terrain de football et lors d’un match amical entre deux équipes de quartier de la ville Colombe. Ses amis, sa famille, ont une pieuse pensée en sa mémoire à l’occasion du premier anniversaire de son décès.

L. Beddar

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