Nadir Belhadj : “Il ne faut pas que ça dure”

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L’Algérie de Nadir Belhadj n’a pas le droit à l’erreur. Si elle veut valider son billet pour la prochaine CAN qui se tiendra au Ghana, elle doit impérativement s’imposer dimanche en Gambie. “Cette qualification est très importante pour le peuple algérien”, assure l’ancien Sedanais, qui revient également, dans l’entretien qu’il nous a accordé, sur sa situation à Lyon où il n’a toujours pas été titularisé par Alain Perrin. « Il ne faut pas que ça dure, sinon… ».

Nadir Belhadj, l’Algérie est dans l’obligation de s’imposer en Gambie dimanche pour se qualifier pour la CAN-2008. Dans quel état d’esprit aborderez-vous cette rencontre ?

N.B. : Pour l’instant, on est en stage, tout va bien. On est très motivé d’autant que tous nos joueurs importants sont là. La seule inconnue, c’est l’état du terrain. S’il est en mauvais état, pour une équipe technique comme la nôtre, ça peut être gênant. On va étudier toutes les possibilités pour éviter d’être surpris. Cette qualification est très importante pour le peuple algérien.

D’autant qu’il y a deux ans, vous ne vous étiez pas qualifiés…

Oui, c’était quelque chose de nouveau pour l’Algérie. Ça avait été vécu comme un véritable choc. A nous de tout faire pour éviter de connaître une telle désillusion. Pour l’instant, on est serein. A l’aller, on les avait battus 2-0 et on s’était procuré pas mal d’occasions. Cette fois encore, il faudra prendre le jeu à notre compte dès l’entame du match pour leur mettre la pression. Cette rencontre, c’est un petit peu comme un match de coupe de France. Ça passe ou ça casse.

Vos prestations face à l’Argentine (3-4) et au Brésil (0-2) en amical ont dû vous faire du bien moralement ?

C’est sûr que c’est bon pour la confiance, d’autant que, face au Brésil, il y avait vraiment une grosse armada de stars devant nous. Maintenant, là, c’est un tout autre match avec un tout autre enjeu. Pour se qualifier, il faudra rester fidèle à notre jeu et se lâcher complètement.

Cette coupure internationale arrive-t-elle au bon moment après un début de saison mitigé avec Lyon ?

Oui, ça fait du bien.

En plus, on a eu la chance de partir sur une belle victoire face au Mans (3-2) qu’on est allé chercher au mental.

Ça peut être le déclic qu’on attendait pour véritablement se mettre en marche. Il fallait rester solidaire quand tout le monde nous voyait moins bien.

On a su le faire. J’espère qu’à la reprise, ça se passera aussi bien, d’autant qu’il y a de grosses échéances qui arrivent avec notamment notre entrée en lice en Ligue des champions (NDLR, le 19 septembre à Barcelone).

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