Le “centre culturel” situé au village Assam, réalisé au temps du parti unique, avant d’être amélioré par l’apport d’autres accessoires sous le mandat de l’APC, FFS, suite de la délocalisation du siège de la garde communale qui l’avait occupé à une certaine période, comme cantonnement en rapport à l’urgence de la situation sécuritaire, a, avant que les vents tournent suscité, l’intérêt de l’actuelle APC, ayant même cru bon de construire une aire de jeux de proximité au milieu de la cour de l’édifice, et projeté en même temps d’y créer, en y affectant le matériel nécessaire, quelques activités à l’adresse des jeunes. Mais, hélas ! ce n’était que peine perdue ; car, selon les riverains, “l’établissement” abandonné, sans gardien, est devenu le lieu préféré des dealers durant la nuit laissant leurs traces, à chaque passage,tels que le papier à tabac et les bouteilles d’alcool vides… L’incompétence à “faire vivre” et en même temps gérer, ce genre “d’institution” a malheureusement fait jour ! Et les dégradations minimisées par ailleurs subitement déclarées et le même état de fait a perduré jusqu’au point de laisser le même “centre culturel” dans un piteux état mais qui s’en soucie ? Personne ! Ainsi, quel que soit l’instigateur, l’on peut dire que suite à l’état de délabrement et la dilapidation des biens publics, dans l’indifférence totale, la “vengeance démoniaque” sur ce qui aurait pu incarner au sein de la région un brin d’espoir d’épanouissement, a fulminé jusqu’à monter à son paroxysme en y mettant le feu, en cette nuit du vendredi 7 août.
Nadour Youcef
