Commémorant le 10e anniversaire de sa création, l’Association départementale des diabétiques organise, aujourd’hui, le 1er Salon du diabète au niveau des salles de l’université M’hamed Bougara et à la maison de la culture Rachid Mimouni de Boumerdès.Outre l’explication du système de contractualisation entre les établissements publics de santé et les organismes étatiques de sécurité sociale, des tables rondes sur le diabète des enfants et des adultes seront animées par des spécialistes et des praticiens.Le professeur Khalfa, directeur central de la santé, donnera, à cette occasion, une conférence sur le syndrome d’insulino-résistance et le risque vasculaire du diabète sucré. Sans traitement, le diabète peut causer à long terme des complications, entre autres, des néphropathies (insuffisance rénale), des neuropathies (troubles nerveux), des ulcères des jambes avec risque de gangrène, et donc amputation, des maladies cardiaques et parfois la cécité. D’autres spécialistes en diabétologie comme Nehar et Ali Behidj sont attendus pour donner des éclaircissements sur les nouveautés concernant le traitement, l’insuline et le traitement du diabète. D’autres praticiens vont résumer, selon le programme de cette journée scientifique, leurs réflexions sur la prise en charge des diabétiques en milieu hospitalier.Un autre atelier sera consacré à l’examen des problèmes d’ordre bureaucratique auxquels se heurte quotidiennement cette catégorie de maladies chroniques. Un tête-à-tête est prévu, à juste titre, entre les représentants de l’association que préside Mohamed Mokri depuis 10 ans, et les responsables de la CNAS, CASNOS, DSP et DAS.L’association qui compte dans ses rangs 5 000 adhérents, alors que le nombre de diabétiques dépasse 20 000 dans cette wilaya, a-t-on appris, a pu obtenir, il y a six ans, l’ouverture d’un petit centre de soins pour les concernés à Boudouaou. Mais cette structure sanitaire propre aux diabétiques manque cruellement de moyens humains, matériels, a-t-on relevé.
Salim Haddou