Tension à la frontière algéro-malienne

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« L’attaque des rebelles a été repoussée mais la tension demeure à son comble « , ont tenu à préciser les mêmes sources. Par ailleurs, les mêmes sources affirment que l’armée malienne contrôle toujours la localité. De son côté, Ibrahim Bahanga, le chef rebelle avait déclaré que ses troupes maîtrisent la situation sur le passage entre Kidal au Mali et Tinzaouatène dans la partie algérienne. Cette région constitue le passage d’intenses trafics entre la région Nord africaine et l’Afrique sub-saharienne.

A titre de rappel, les rebelles targuis et les autorités de Kidal avaient signé une trêve, il n y’a de cela deux semaines. Cette trêve stipulait  » l’engagement des rebelles à ne plus attaquer l’armée malienne et ne jamais procéder à des enlèvements « . Ibrahim Bahanga a démissionné de l’Alliance démocratique du changement, présidée par Hassene Fagaga lequel avait adhéré à l’initiative de trêve proposée par les autorités de Bamako. Ces négociations ont été menées par des diplomates algériens. Les responsables maliens ont accusé Bahanga, après son contrôle du passage entre l’Algérie et le Mali à Tinzaouatène de  » trafic de drogue et d’armes « . D’autre part, il est reproché aux hommes de Bahanga de  » miner certains passages dans la région, ce qui avait induit, l’explosion d’un camion venant des territoires algériens lors de son passage « . Cette explosion s’est soldée par la mort de bon nombre de passagers, avait révélé un citoyen résidant à Tinzaouatène. Les rebelles qui avaient miné ce passage, rendait le ravitaillement et l’acheminement des renforts plus que difficile.

Selon certaines sources, l’Algérie s’apprêterait, en tant que médiateur, à lancer des négociations entre les deux belligérants, dans les jours à venir, afin de trouver un accord de paix.

La médiation algérienne dans cette affaire s’est confirmée lorsque le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem avait reçu son homologue malien, Mokhtar Ouane, envoyé spécial de Président malien, Amadou Toumani Touri. L’Algérie est sollicitée dans le but de consolider le processus de paix et de trêve entre les deux parties en conflit.

Synthèse : M. Mouloudj

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