Ramadhan, Rentrée scolaire. Deux R résonnant mal et gênant dans les oreilles des petites bourses, lesquelles déjà préalablement arrivent à peine, alors là, à peine à franchir le seuil des besoins et exigences du quotidien et à disposer des normes et bases élémentaires.
C’est une calamité, ce seuil avec lequel une vraie bataille est menée contre vents et marées pour bien achever la journée et penser certainement à la suivante et se dire: Tout doucement mais sûrement.
Coup dur, pénible et malaisé pour une certaine catégorie de gens, ce malaise qui soulève le problème social vécu, conçu et réel.
Le plus dur, c’est ces deux coïncidences de deux évènements annuels, certes qui ont leur charme, mais qui déséquilibrent totalement le budget familial particulièrement le budget de celui qui a cette responsabilité de faire quotidiennement la marche pour faire marcher et appliquer en même temps l’achat à la lettre des accessoires concernant la scolarité, à commencer par les tenues vestimentaires en passant par les fournitures pour en finir avec les livres, les choses sont incontestablement embrouillées, en sachant que le ramadan, c’est déjà un mois et la rentrée et ses achats c’est toute l’année.
Juste le temps de déguster la chorba et penser aux gateaux de l’Aïd.
F. Metref