Tous les regards de la population, notamment celle en quête d’un emploi sont rivés sur les 200 locaux à usage commercial attribués par les pouvoirs publics dans le cadre de l’emploi de jeunes à la commune de Seddouk. Les délais sur les travaux en cours de réalisation du premier contingent de 100 locaux lancés en 2006 sont jugés assez longs par les jeunes désireux créer une activité commerciale dont certains ont adressé d’ores et déjà des demandes de postulants à la municipalité. “Je n’ai d’yeux que pour ces locaux et je prie Dieu chaque jour que ma demande soit satisfaite. C’est de ce local dépend mon avenir”, dira avec un long soupir un jeune cordonnier préférant garder l’anonymat.
En effet, selon un technicien de la DUCH de Seddouk, les 67 locaux en cours de réalisation implantés à Bouhia, non loin du marché de Seddouk, connaissent un taux d’avancement de l’ordre de 50% contrairement au 37 locaux restants implantés prés du lycée Mouhali qui n’ont connu qu’un taux d’environ 35%. Ceci dit, la municipalité constatant la demande assez forte des demandeurs, vient de lancer la deuxième opération concernant les 100 locaux restants à réaliser.
Notre source a précisé à ce sujet que les formalités administratives sont toutes épuisées et il reste le démarrage des chantiers.
A ce titre 20 locaux sont prévus à proximité de la polyclinique et 30 en face de cette structure sanitaire, tandis que les 50 autres, sont prévus à proximité du centre culturel. A Seddouk, les autorités locales n’on pas attendu le programme du gouvernement pour réaliser des locaux commerciaux.
Au temps de la DEC, 7 locaux commerciaux ont été construits à la Place des martyrs, sise au centre de la ville de Seddouk. Au dessus de ces locaux, la grande esplanade a servi pour la construction d’un grand ensemble exploité comme café en ce moment. L’assemblée sortante n’a pas manqué aussi de construire une dizaine de locaux devant la cité urbaine de Bouferdassene. Elle a envisagé la construction d’autres locaux à proximité de la CAPCS de Seddouk. Le projet en question serait tombé à l’eau juste après la dissolution de l’agence foncière locale. Beaucoup de jeunes, par faute de perspectives d’emploi à Seddouk, sont allés monnayer leur force de travail ailleurs. Ces locaux seraient-ils les sésames tant recherchés pour leur retour au bercail ?
L. Beddar