Le marché submergé par les marchands occasionnels

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l Comme tous les marchés à travers le territoire national, celui de Draâ El Mizan ne déroge par à la règle.

En effet, le seul endroit de la cité, où l’on se rend compte que le mois de ramadhan s’est installé, c’est bel et bien le marché qui connaît une animation particulière dès le début d’après-midi. Ainsi, les allées sont accaparées par des marchands occasionnels dont le seul souci est de profiter de cette aubaine qui va durer un mois pour ramasser le plus possible d’argent en vendant n’importe quoi pourvu que cela se mange et passe dans l’œsophage. Les premiers commerces à squatter les lieux sont bien sûrs les camionnettes, les charrettes ou tout simplement les grands paniers et autres plats chargés de pains ordinaires, améliorés, “metlou” ou brioches. Il ne faut surtout pas chercher du côté de l’hygiène car ni les vendeurs, ni les clients potentiels ne s’en soucient. Viennent ensuite les revendeurs de zlabia, proposée dans des cageots en plastique, ceux des fruits et légumes qui gardent toujours leurs traces de terre dont la seule vue vous coupe l’appétit.

Plus nombreux encore, les revendeurs des herbes fines proposant leurs bottes minuscules de coriandre, persil ou de menthe à 30 dinars les dix ou quinze brindilles. “C’est cela notre ambiance de ramadhan !”, nous lance Aami Rabah qui voulait dire long alors que ses mains sont toujours vides.

E. N’A. K.

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