Les Bédjaouis ne décolèrent toujours pas après la défaite concedée vendredi dernier face à la JSK, ils estiment que le premier responsable de ce revers est le reféré de la partie, Benaïssa.
“On s’est préparé à tout, sauf à la partialité de l’arbitre” s’est contenté de lacher le caoch bédajoui Svetkovic, à la fin de la rencontre. Visiblement très déçu, pour lui, le match a pris une autre tournure “après que l’arbitre ait sifflé un pénalty imagnaire en faveur de notre adversaire”. Cet avis est partagé par tous les fans des Vert et Rouge et la direction du club. “Tout le monde a vu Demba, le défenseur de la JSK a touché de la main, dans la surface de réparation, sur un centre de Kechout, le ballon, et il avait les bras décollés du corps, donc le réglement est clair, mais délibérément M. Benaïssa a fermé l’œil sur ce pénalty, alors que le score était de 0-0, le match aurait certainement pris ne autre tournure” a exprimé un officiel du club bédajoui. Pour ce dernier “la JSMB est victime d’une compagne de déstabilisation, virant à causer le club. Sinon comment expliquer qu’après avoir été lésé face à l’USMA, il y a de cela deux semaines, voilà que notre équipe est encore visée”, a-t-il expliqué. “Nous n’allons pas baisser les bras, nous allons établir un rapport détaillé que nous transmettons aux instances concernées”, a-t-il ajouté.
Les présents, de leur côté, regrettent que cette partie soit “entaché par le comportement d’un arbitre dépassé par les événements, car les 22 acteurs ont fait preuve d’une sportivité exemplaire sur le terrain tout au long de la partie”.
Selon une source, la direction de Boualem Tiab, aurait recusé l’arbitre Benaïssa, à la désignation de ce dernier par la Ligue, mais que cette dernière aurait donné des garanties sur l’impartialité de l’arbitre, ce qui aurait convaincu les Bédjaouis. Cela dit, les Vert et Rouge doivent faire dans l’autocritique, et revoir leur copie pour essayer de trouver d’autres facteurs afin d’expliquer cette lourde défaite. L’étrange passivité de la défense et les rattages à répétition des attaquants sont pour quelque chose… dans cette déconvenue.
Amine Kaci