l La JS Akbou, un club évoluant dans le championnat de la Régionale III GA, n’arrive toujours pas à retrouver ses marques de grand club qu’il était autrefois, malgré la bonne volonté de ses dirigeants qui font tout d’ailleurs pour doter leur équipe des moyens matériels et humains adéquats.
La volonté de ses dirigeants ne suffit pas elle à elle seule à doter le quartier de Guendouza d’un grand club capable de jouer les premiers rôles comme le souhaitaient depuis belle lurette son entourage notamment ses fans, lesquels attendaient impatiemment le couronnement par une accession dorée au palier supérieur.
L’année dernière, au vu des moyens que s’est offerte cette équipe, tout le monde s’attendait à un miracle. Au contraire, cette équipe qui a démarré sur les chapeaux de roue le championnat en se classant aux premières loges, a vite fait de dégringoler jusqu’à la 9e place à la fin de l’aller.
Cela étant, rien n’augure une telle récidive cette saison. Et pour cause, l’effectif qui a propulsé cette équipe à la 7e place au classement final lors de la saison écoulée a été remplacé à 80% par des nouvelle recrues, avons-nous appris auprès du président du club El Hadj, lequel a annoncé en substance le recrutement d’un nouvel entraîneur.
Il s’agit de Khoudir Aït Mehdi, un enfant du club, détenteur d’un diplôme en sport qui s’occupait auparavant de la formation des jeunes au sein de l’école Akboucienne.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le club traîne un déficit sans précédent en matière de préparation de l’intersaison.
Aucun stage n’a été effectué pour le moment et aucune rencontre amicale n’a été par ailleurs programmée.
Ce qui est surprenant c’est que l’année passée à pareille époque, cette équipe avait à son actif plusieurs rencontres amicales qui s’étaient soldées-toutes-d’ailleurs par de bons résultats en faveur des Akbouciens.
Voila en somme une évolution régressive accusée par une formation qui a marqué de son empreinte son parcours dans le championnat de son groupe, la saison écoulée en distribuant des cartons aussi bien à domicile qu’à l’extérieur à des acolytes coriaces et aguerris.
L. Beddar