La nouvelle ville sans école

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Comme l’an dernier à la même période, le problème de l’école de Sidi-Ali Ouyahia, un quartier situé à l’est de Aïn El-Hammam, vient d’être remis sur le tapis. Des défaillances au niveau même de ses structures ayant été constatées, il a été décidé d’engager des travaux de consolidation afin d’éviter de faire courir aux enfants un danger certain. L’an dernier, les parents d’élèves avaient refuse de faire évacuer les lieux à leurs enfants, en plein milieu de l’année scolaire afin de ne pas les perturber. Ce qui a contraint l’entreprise titulaire du marché à surseoir aux travaux. Ces derniers, viennent de reprendre depuis moins d’un mois. Le premier jour de la rentrée, les enfants se retrouveront de ce fait dans un véritable chantier. Contacté par nos soins, l’inspecteur primaire de la daïra de Aïn El-Hammam, a confirmé la situation peu enviable à laquelle doivent faire face les élèves et leurs maîtres. Pour parer au plus pressé, et ne pas laisser les enfants sans classes, il est proposé à leurs parents de les inscrire dans des établissements scolaires de leurs choix. Ainsi une centaine d’élèves, représentant six divisions, se retrouveront dispatchés, contre leur gré, à travers divers établissements où ils doivent s’adapter au nouvel environnement, avec de nouveaux camarades et par conséquent changer leurs habitudes. Ce qui, bien entendu, ne facilitera pas leur scolarité, déjà bien perturbée. Vont-ils revenir au bercail, d’ici la fin de l’année après “cette escapade” indépendante de leur volonté ? Rien n’est moins sûr, car les travaux dont les délais de réalisation seraient fixés à trois mois, prendraient plus de temps, d’après notre source. Le problème des enseignants au nombre de sept et du directeur lesquels se retrouvent du jour au lendemain sans travail ne sera pas facile à gérer. Les concernés auraient préféré qu’on leur affecte des locaux dans des écoles qui en disposeraient en plus, pour suivre leurs élèves.

Pour le moment, aucune solution pouvant satisfaire tout le monde ne se profile à l’horizon. Les responsables de cette situation dont les enfants subissent les conséquences auraient dû prendre les devants pour que les travaux débutent au mois de juin et non le 20 août.

Nacer B.

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