Pour la rentrée des classes 2007/2008, seul le collège d’enseignement moyen “Chouhada-Ouarouf Béjaïa” déroge à la règle. En effet, il n’y a pas eu de reprise jusqu’à hier du moins.
L’établissement était sous la menace d’un recours à une grève, signifiée par la section syndicale SETE/UGTA, depuis le mois de juin dernier, lors d’une assemblée générale tenue dans les locaux de l’école, où il a été relevé que “l’établissement traverse un climat délétère au lendemain de l’arrivée de l’actuelle directrice”.
Donc, le personnel de l’établissement, dans son procès-verbal, pointe un doigt accusateur sur la directrice. A en croire la section syndicale, il a été aussi, relevé, “des agissements abusifs du chef de l’établissement, l’abus d’autorité et l’humiliation du personnel”. Plus loin, l’accent est mis sur ce qu’ils qualifient de “remises à l’ordre verbales indécemment adressées au milieu des élèves, des écarts de langages à longueur de journée”. Sur ce qui a trait au volet gestion de l’établissement, le personnel accuse la directrice “de fuite en avant en la matière et le dégagement de la responsabilité sur ses collaborateurs en maintes situations”. Par ailleurs, il est exigé, entre autres, qu’une commission mixte (Direction de l’éducation et du SETEWB) intervienne pour s’enquérir de la situation et mesurer l’état de dégradation du climat de travail dans cet établissement, comme il aurait été décidé le départ du chef d’établissement.
Au cours de la journée d’avant-hier lundi, la section syndicale de l’établissement a été reçue par la directrice de l’établissement. Ce qui a fait dire au secrétaire général de la section que “c’est un début de dénouement de la crise”.
Pour la journée de mardi dernier, le secrétaire général de la section syndicale, une commission a été dépêchée par le ministère de l’Education à l’effet de s’enquérir de la situation et prendre les mesures nécessaires.
M.O.B.