Alors que le championnat national n’a même pas encore, les seniors filles volleyeuses de Maâtkas risquent tout simplement de n’y pas prendre part à leur grand désappointement. En effet, après leur accession méritée en Division nationale durant la saison écoulée, les seniors dames qui ont repris déjà les entraînements appréhendent sérieusement le début du championnat non en raison de la dure compétition qui les attend face aux grosses cylindrées du filet national, mais tout bonnement de peur que leur club ne puisse rassembler la somme nécessaire pour les frais d’engagement. “Rien que pour le volley-ball, nous sommes sommés de payer plus de 11 millions de centimes, et cela sans évoquer d’autres frais d’engagement pour les sections de judo, basket-ball, les arts martiaux… C’est dire que nous avons sincèrement peur et pour l’heure, nous attendons les insignifiantes subventions de l’APC et la DJS !”, dira le président de la JSCM, M. Aïssa Herbane, qui ne manquera pas, d’ailleurs, de menacer : “Nous allons droit vers un forfait général ! Si les pouvoirs publics n’interviennent pas à temps”. Aussi, il convient de souligner que ce club de Maâtkas est peut-être l’un des plus démunis en matière de moyens matériels et financiers des locataires de la Division nationale de volley-ball. Pour mémoire, les seniors dames avaient déjà accédé parmi l’élite du volley national, mais elles ont vite déchanté en rétrogradant de nouveau en raison de la disproportion des moyens entre les MC Alger, PO Chlef, NRB Saïdal, ASEW Béjaïa… et ce sympathique club rural de la Kabylie qui ne dispose que des moyens rudimentaires. En tout état de cause, la JSC Maâtkas demeure l’une des grandes écoles du volley-ball féminin dans la wilaya de Tizi Ouzou en témoigne toutes ces filles formées et qui évoluent actuellement dans les clubs huppés algérois.
Idir Lounès
Le club en quête de sponsors
Dans le but d’éviter une asphyxie financière certaine du club, les dirigeants de la JSC Maâtkas sont en quête d’un sponsor particulièrement pour les seniors dames du volley-ball, qui rappelons-le, évolueront en Division nationale. “Nous ne cherchons pas seulement les grandes entreprises mais toute structure ou organisme en mesure de nous sponsoriser seraient les bienvenus. Les dons et legs de Maâtkas sont aussi les bienvenus, car il y va de la survie de ce populaire club local”, lancera fort à propos l’un des responsables du club. Aussi, il faut avouer que ce ne sont pas les 15 millions de centimes des primes d’accession de la DJS et les 15 millions de l’APC qui permettront à ce club de s’épanouir s’il n’y a pas de sponsoring en vue qui reste le moyen le plus moderne de financement des clubs sportifs. Ainsi, l’appel est donc lancé… A bon entendeur…
I. L.