Si habituellement la flambée des prix des denrées alimentaires est monnaie courante durant le mois de ramadhan, cette année, on peut aisément dire qu’il y a eu une augmentation “modérée” des prix.
Une variété de fruits et de légumes frais est disponible chez les marchands de détail ainsi que sur les étals du marché “permanent” à Aokas, lieu d’approvisionnement par excellence pour les habitants des communes voisines. Par contre, les dattes dont la cueillette est prévue pour octobre prochain, coûtent très chères alors qu’elles ont été cueillies l’année dernière et stockées dans des chambres froides. La datte a frôlé les 300 DA. Bien que les prix soient abordables, les gens ne donnent pas l’air d’être contents et boycottent ainsi les veillées nocturnes.
Certes, il n’y a pas d’animation attractive mais les jeux de société ne sont pas interdits dans les cafés maures pour que les gens ne sortent pas. Il y a aussi le jeu de loto qui est resté fidèle au mois de carême. Mettons ça sur le compte de la première semaine ou carrément sur le compte de la pluie qui tombe chaque soir sur la ville d’Aokas en ce début du mois de ramadhan.
A. Ghana