Pour faciliter l’accès aux manuels scolaires dont la distribution était, par le passé, réservée aux seuls établissements scolaires, un libraire de Ain El Hammam, vient d’être agréé par le Centre régional de diffusion des documents pédagogiques (CRDDP). Ainsi, les élèves peuvent acquérir leurs livres, en ville, au même prix qu’à l’école. Ouvert depuis bientôt une semaine, le revendeur, malgré toute sa bonne volonté, n’arrive pas à satisfaire la demande, vu les aléas, particulièrement la disponibilité du livre en quantité siffusante, auxquels il est confronté. Jeudi dernier, il restait peu de titres à proposer aux acheteurs qui se font de plus en plus nombreux. La majeure partie du stock étant déjà écoulée, il se trouve dans l’obligation de se déplacer, encore une fois jusqu’à Tizi Ouzou pour s’approvisionner. Cependant, il se plaint de ne pouvoir disposer de toute la quantité voulue puisque le CRDDP qui sert aussi les établissements solaires, ne consent à livrer les manuels qu’en nombre limité. Selon M. Hamoud, le libraire, “lorsque je me déplace à Tizi Ouzou, c’est pour toute une journée. Pour cela, je dois mobiliser un véhicule pour un chargement peu rentable, vu le faible bénéficie que je tire de la vente du livre. je suis commerçant et j’aimerais trouver mon compte en fin de journée. Qu’on ne me serve pas les titres au compte-gouttes. Je ne peux me permettre de faire 50 kilomètres par jour pour un quota épuisé avant d’être mis sur les étagères”. En notre présence, jeudi dernier, de nombreux élèves et parents sont retournés bredouilles sans avoir trouvé ce qu’ils venus chercher. D’après nos informations, tous les titres seraient disponibles, en quantité suffisante, au niveau du CRDDP mais la priorité serait accordée aux écoles. Les revendeurs agréés ne seraient servis qu’après les établissements scolaires, bien que l’objectif des uns et des autres soit le même. Pourtant, cette opération ne ferait qu’aider les écoles dont les responsables seraient dégagés d’un fardeau pour soulagés uniquement des tâches pédagogiques, plus importantes. Soulignons que la distribution des livres gratuits destinés aux nécessiteux et aux enfants d’enseignants incombe aux chefs d’établissements. Quant au reste, notre interlocuteur insiste sur sa capacité “à satisfaire dans les délais, tous les établissement scolaires de la daïra et même au delà, pour peu qu’on mettre à ma disposition les quantités voulues”. Chaque année, les enseignants se plaignent de ne pas disposer de manuels, en temps voulu, pour attaquer rapidement le programme. Si les agents agréés peuvent améliorer le système de distribution, alors qu’on les aide, dans l’intérêt de nos enfants.
Nacer B.
