Selon la déclaration du wali à la radio Soummam, la RN 9 sera ouverte à la circulation aujourd’hui 1er juin. Plus de 1 300 kg d’explosifs ont été utilisés, une centaine d’éléments mobilisés et plus de trois semaines de temps ont été nécessaires pour parvenir à réalimenter la ville de Bgayet en eau potable et rétablir la RN 9 à la circulation. Quel soulagement pour la population et une leçon aux autorités en charge des routes qui doivent la retenir et procéder d’ores et déjà au bitumage de celle qui a permis le ralliement des deux rives par Tizi N’Berber.Ce problème résolu, il reste celui de la route touristique du Cap (ex-RN9) à laquelle ont venait tout juste de débloquer une enveloppe financière. Si on se réfère à la déclaration de Mme la directrice des travaux publics rapportée dans l’une de nos éditions, elle ne sera jamais rouverte car ne pouvant supporter l’installation d’une passerelle. Mais pourquoi pense-ton que la seule solution réside en la projection d’une passerelle ? En 1864/1865 déjà, on avait fait cette route en creusant dans la montagne avec les moyens de l’époque et ceci sur une longueur de près de 2 km. Un siècle et demi plus tard, on est incapable de le faire avec les moyens actuels sur la partie qui s’est affaissée et qui ne représente que quelques mètres. Franchement les pioches de l’époque valent mieux que les brise-roches du moment ou est-ce à cause de l’incompétence qui règne actuellement ? Cette route ne saurait rester telle quelle car avec la grotte féérique, elle représente la fierté des Aokassiens et le pôle d’attraction des touristes. De par son statut de ville touristique, Aokas a besoin de conserver et d’entretenir ses sites et l’Algérie en a autant besoin.
A. Gana