Les enseignants de tamazight de la wilaya de Béjaïa dressent un constat des plus sombres de l’année scolaire qui vient d’être entamée. Pour leur association, plusieurs directeurs affichent d’ores et déjà une mauvaise perspective.
Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, Tidmi constate que les chefs d’établissement n’appliquent pas les circulaires ministérielles car “ se sachant par avance préservés des sanctions évidentes en temps normal”. De même, la Direction de l’éducation n’ont élaboré aucun document sur la stratégie de l’enseignement de tamazight. Le ministère est accusé de tourner le dos à ses quant au traitement spécifique dont devrait bénéficier la langue amazighe.
L’association relève qu’aucun poste budgétaire nouveau n’a été accordé à la wilaya de Bouira et qu’au contraine ce sont les contractuels qui ont été remerciés. Elle souligne qu’aussi “bien Tizi-Ouzou ont été l’objet d’une réduction du nombre de circonscription pédagogiques.
Face à ce constat qu’elle qualifie elle-même d’“amer”, l’association Tidmi avance un certain nombre de revendications. Elle appelle au recrutement de l’ensemble des licenciés en langue tamazight et l’ouverture de postes d’inspecteurs. Elle insiste sur l’élaboration d’une stratégie “ claire et consensuelle” de généralisation de la langue amazighe et le suivi sur le terrain des directives de la tutelle.
B. B.