l L’opération de cession par voie d’appel d’offres des agences pharmaceutiques de l’Entreprise nationale de distribution de médicaments (ENDIMED), une EPE issue de la restructuration de l’ex-Enapharm-Enopharm – Encopharm, poursuit son cours. Enclenchée voilà une dizaine d’années (1998) par les pouvoirs publics, cette privatisation a abouti au passage de près du quart des officines pharmaceutiques au secteur privé (pharmaciens diplômés et salariés de l’Endimed), soit 224 sur les 924 programmées à la vente. Un mécanisme d’aide par un prêt bancaire est prévu dans un accord conclu entre l’Endimed et le Crédit populaire l’Algérie (CPA). Cet accord prévoit un financement par la banque à hauteur de 80% du prix de cession des actifs physiques des pharmacies dont la mise à prix fluctue entre 2 et 50 millions de dinars. La part d’autofinancement prévue par le cahier des charges est donc de 20% du prix de cession. L’autre partie fera l’objet d’un règlement échelonné sur 7 années dont 2 années de différé. Au terme de la transaction, les pharmaciens adjudicataires accéderont à la pleine propriété. La privatisation de l’Endimed – une EPE relevant du portefeuille de la SGP chimie pharmacie “Ghephac”- obéit à la volonté de l’Etat de se dessaisir d’un secteur pourtant stratégique et qui plus est, affiche des résultats excédentaires avec des soldes positifs évalués à plus de 10 milliards de dinars au terme des deux derniers exercices.
N. Maouche