Le premier magistrat dans le collimateur des élus

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D’alliés politiques en adversaires, les élus de l’APC d’Amalou, daïra de Seddouk, montent au créneau afin d’exiger la destitution du P/APC d’obédience FFS. Le groupe d’élus contestataires sont au nombre de cinq (3 FFS et 2 FLN) dans une assemblée comprenant sept élus signataires d’une correspondance portant retrait de confiance et destitution du P/APC, adressée au wali de Béjaïa le 1er août dernier, il aurait été reproché au maire des faits graves dont, “dilapidation des deniers publics, utilisation abusive et sans scrupule des biens matériels et financiers de la collectivité à des fins personnelles, violation de la réglementation et code de la commune et gestion personnelle, clientéliste, populiste et opaque ainsi qu’un surendettement injustifié et illégal”. La non-satisfaction d’une demande adressée au P/APC en date du 5 mai dernier exigeant la réunion de l’assemblée pour le destituer, serait le fil conducteur qui aurait engendré des luttes intestines au sein de l’APC d’Amalou à majorité FFS (5 élus). Les tenants et aboutissants d’un tel tiraillement à l’endroit du P/APC verront leur conclusion une fois que la délégation d’inspection, dépêchée par le wali de Béjaïa, aura rendu son verdict. Ainsi, les contestataires auront gain de cause si les faits reprochés au P/APC, -lequel à leurs yeux ne serait qu’un adversaire à abattre – s’avéreraient fondés, sinon ils ne s’agiraient que des simples calomnies. De son côté le P/APC d’Amalou, Lakhdar Azzoug en l’occurrence, réfute tout ce qui lui est reproché.

D’après ce dernier, “des réunions, comme cela a été exigé par les élus contestataires, ont été convoquées en date du 10 et du 31 juillet dernier où il a été demandé à l’assistance de proposer n’importe quel point d’ordre à débattre en toute transparence, mais mes interlocuteurs n’ont pas osé prendre la parole”.

S’agissant de la démarche entreprise par les contestataires, le P/APC d’Amalou l’appréhende comme une “tentative de déstabilisation”. Notons au passage qu’outre le wali de Béjaïa, le ministre de l’Intérieur a été saisi par les contestataires de même que le président de la République qui aurait été rendu destinataire d’une lettre ouverte.

O. S.

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