L’école “Varar” ferme ses portes

Partager

Située à trois kilomètres du chef-lieu de commune Tizi Ghennif, l’école “Varar” n’a pas ouvert ses portes pour cette rentrée scolaire 2007/2008. C’est le premier établissement scolaire de l’enseignement primaire à être fermé dans la localité pour cause de manque d’effectifs. Néanmoins, comme nous n’avons pas cessé de le rapporter dans nos précédentes éditions, le vrai problème de cette école reste son implantation par rapport aux autres hameaux d’où provenaient les enfants à scolariser. Ainsi, il n’y a que les enfants de Varar qui sont favorisés alors que ceux des “Delci”, les “Ikhlef” plus particulièrement ne peuvent rallier leurs classes en hiver, par le raccourci qui traverse les champs. “Nous avions cessé complètement d’envoyer nos enfants dans cette école depuis déjà très longtemps. Nous avons préféré les scolariser au chef-lieu malgré l’éloignement mais au moins avec plus de sécurité et ils bénéficient de la cantine”, ont déclaré certains parents qui omettent de citer l’une des vraies raisons du boycot de cette école primaire soit principalement d’une part, le fait qu’elle soit implantée contre leur avis à cet endroit et du fait que les pouvoirs publics n’ont pas tenu leurs promesses depuis plus d’une vingtaine d’années de leur aménager le chemin de traverse ralliant leurs hameaux à cette école. “Il est vrai que si l’établissement avait été construit plus bas, à mi-temps entre la RN 68 et son emplacement actuel où débouche le chemin de traverse, l’école aurait connu un autre sort”, affirme encore nos interlocuteurs. Par ailleurs, la fermeture de l’école de Vanar est l’occasion propice pour les autorités locales de recaser des familles sinistrées.

Essaïd N’Aït Kaci

Partager