C’est donc tout à l’honneur de ces jeunes loups promus en équipe fanion pour pallier le départ massif (une dizaine) des anciens joueurs, ceci au moment où le team cher à M. Boutrif, le boss des Vert et Rouge, était menacé de disparition en plein milieu de saison.Abderrahmani Moussa, les frères Achiou, Boukrine, Redjdal et autres (au nombre de 13) ont pu ainsi relever un grand défi et sauver la face pour permettre enfin au SRBT, donné pourtant comme un des favoris en puissance pour l’accession en début de saison, de terminer à la 6e place avec 39 points à son actif. Mieux, ces jeunes ont réalisé quatre victoires, cinq nuls et seulement trois défaites dont celle contestée face au champion sortant (0-1) à Seddouk.Soit un bilan des plus positifs que celui de l’ancienne composante du groupe avec tout son capital expérience.Avec donc ce rajeunissement de l’effectif, c’est tout l’avenir du SRBT qui se dessine à l’horizon et le club ne se sentira que beaucoup mieux pour tenter de sortir des sentiers battus qu’il ne cesse de «fréquenter» depuis 1982, année de sa création.A présent, il appartient à tout un chacun de prendre soin de ce club afin de lui définir des objectifs bien clairs et lui permettre de se hisser plus haut.Au SRBT, le problème réside plutôt dans l’incapacité des gens à poursuivre «leur mission».Pour cela, il suffit de se remémorer la vaillante et formidable équipe cadettes des années 84 et 85 qui avait atteint le stade des 1/2 finales de coupe d’Algérie deux saisons de suite pour être éliminée par un même adversaire (MC Oran), sur un même score (0-1) et sur une même pelouse (stade d’El Harrach).Ne dit-on pas enfin, que seul un travail planifié et constant peut faire récolter des fruits ?A tout un chacun de méditer alors cette question.
A. L.