Les dernières réformes introduites dans les secondaire, notamment la mesure prise pour unifier l’enseignement technique dans les technicums, ont complètement chamboulé l’organigramme de ces établissements.
De nombreux enseignants se sont retrouvés au début de l’année scolaire en cours sans emploi du temps, après la suppression des filières qui jusque-là constituaient l’essentiel du domaine d’études des lycées techniques, tels la fabrication mécanique, le génie électrique et le génie civil. Ainsi, à titre d’exemple, au sein du technicum de la ville de Boghni, la carte scolaire a subi une très grande transformation en renouant avec l’ancien système de l’enseignement technique, à savoir la réhabilitation des options comme celle des mathématiques et l’abandon du travail dans les ateliers.
Par conséquent, les besoins du lycée en moyens humains ont diminué et un surplus de PES a vu le jour, certains d’entre eux ont bénéficié d’une mutation vers le lycée Zamoum. Néanmoins, puisque dans chaque spécialité, il faut au maximum deux enseignants, le problème de la répartition des effectifs reste toujours posé, créant ainsi une situation problématique pour 10 enseignants, particulièrement ceux du génie électrique et génie civil.
En somme, il semblerait que les derniers changements opérés dans tous les cycles de l’enseignement négligent bien souvent l’aspect de la gestion des ressources humaine comme l’illustre si bien le cas des technicums.
M. Haddadi