Un outil documentaire

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Élaboré par tout un comité de rédaction composé d’éminents universitaires tels que Salem Chaker, Dahbia Abrous, Rachid Bellil, Melha Benbrahim, Abdellah Bounfour, Said Doumane, Slimane Hachi, Mehenna Mahfoufi et Daniela Merola, ce projet de “Dictionnaire biographique de la Kabylie” se veut un outil documentaire stricto sensu, qui a pour ambition de proposer à terme une encyclopédie historique et culturelle de la Kabylie à travers ses hommes et ses femmes. “Le DBK (dictionnaire biographique de la Kabylie) vise à identifier et classer les hommes et les femmes qui ont fait (ou font) la Kabylie”, dira le professeur Salem Chaker dans sa présentation de l’ouvrage sur le Net. En effet, actuellement aucun instrument de ce type n’existe même si l’on peut trouver certaines informations relatives aux personnalités historiques à travers des ouvrages dispersés dans la documentation ethnologiques et littéraire, ou encore dans les source historiques.

Ainsi, le dictionnaire biographique de la Kabylie couvrira essentiellement la période moderne et contemporaine d’après son rédacteur en chef, toujours dans sa présentation de cet outil. Les personnages répertories et classés, relèvent de trois champs principaux à savoir : les créateurs et relais culturels : (poètes, chanteurs, écrivains…), les créateurs et artistes modernes : (arts plastiques, musique… les relais culturels : (savants bérberisants et relais locaux…). Le deuxième champ est composé du religieux :avec comme subdivision : les Saints et les personnages religieux, et enfin les acteurs politiques relèveront eux du dernier champ (grandes figures historiques acteurs politiques contemporains…). De ce fait, ce dictionnaire sera incontestablement une œuvre scientifique et également de mémoire. Une œuvre scientifique, car il fournira aux spécialistes et au grand public un outil précieux d’information. Une œuvre de mémoire, car ce DBK est aussi un hommage rendu aux précurseurs d’une culture aux innombrables anonymes, aux créateurs, aux défenseurs d’une culture… d’une région qui ne veut point mourir. Une région qui demande simplement qu’on la laisse exister en tant que telle, avec sa mémoire propre, qui appartient et participe aussi à des ensembles plus vastes constitués de l’Algérie, et de toute l’Afrique du Nord.

Idir Lounès

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