Jeux de mains, jeux de vilains” dit l’adage Nos enfants seraient-ils si inconscients et turbulents au point de ne pas distinguer le bien du mal ? Nous sommes tentés de le croire, à en juger pas le comportements de certains. A cause du manque de discernement de son camarade, un collégien a failli perdre la vie écrasé par un véhicule. Selon ses camarades, le jeune garçon de première année moyenne s’amusait sur le bord de la route avec un de se camarades de collège quands ce dernier le poussa vers la chaussée. C’est à ce moment que surgira un fourgon de transport de voyageurs qui l’aurait écrabouillé, sans le réflexe du chauffeur qui ne put cependant pas l’éviter complètement. Des témoins oculaires nous diront que le fourgon roulait heureusement à allure modérée, sur ce tronçon réputé dangereux. La violence au sein des écoles et dans les environs tend à prendre des proportions alarmantes.
Des blessures par des jets de projectiles divers et même des coups de couteaux sont souvent signalés par les parents et les enseignants. Il est du devoir de l’école et des parents d’élèves de se concerter afin d’aider les enfants à canaliser le surplus d’énergie, qui a tendance à se transformer en agressions dangereuses. Ces enfants sortis de l’école se trouvent confrontés au danger de la route et jouent à la roulette russe. Rien ne peut les retenir à l’école pour se défouler, ni terrain de sport ni salle de sports.
Il ne leur reste que la rue et ses dangers. Pour s’amuser, ils inventent toutes sortes de jeux aussi dangereux les uns que les autres. Faut-il alors les blâmer de se chercher une occupation ? Notons que nous avons, il y a quelque jours seulement, attiré l’attention sur le danger que représente le chemin du CEM de Ouaghzen. Entre-temps, plusieurs accidents matériels ont eu lieu entre l’hôpital et Djeddi Mengellet où au moins cinq accidents ont eu lieu, en l’espace d’une semaine.
Nacer B.