La fermeture de la cantine s’éternise

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A qui faut-il se fier ? Telle est la question que tout le monde se pose et plus particulièrement les parents d’élèves du CEM Ait-Saâda. Cet établissement est équipé d’une cantine scolaire avec décision d’ouverture et donc de fonctionnalité de cette cantine depuis l’année 2002, mais à ce jour, les élèves scolarisés dans cet établissement “se tapent” un repas froid durant toute l’année scolaire.

Ceux qui sont plus touchés sont les scolarisés de Souk El Had village éloigné du CEM de près de 8 km. Si les parents d’élèves avaient poussé un “ouf” de soulagement l’année dernière, au mois d’avril 2006, lorsque justement cette cantine a été ouverte pour les élèves, ils ont vite déchanté cette année, puisque de nouveau les services de l’Académie auraient (selon des informations obtenues auprès des fonctionnaires du collège Aït-Saâda) ordonné la non ouverture de cette cantine cette année.

D’après nos renseignements, les services concernés de la Direction de l’éducation auraient convoqué les responsables du CEM, l’année dernière, et leur auraient ordonné la fermeture de cette cantine après leur “avoir passé un savon”.

Toujours selon des informateurs bien placés, la raison pour laquelle la cantine aurait fonctionné en fin d’année 2006, était l’obligation de dépenser la somme de 249 millions ainsi que la somme que les élèves concernés ont payé, à savoir 400 DA par collégien.

La raison qui aurait poussé les responsables de l’Académie à ordonner la fermeture de la cantine serait due aux réserves émises par les services techniques quant à la solidité et à la fiabilité de la structure qui présenterait selon eux, un danger pour les élèves. Pourtant dans la carte pédagogique de l’établissement, la demi-pension figure, donc un budget existe pour que deux fois 150 rations (2 services) soient servies aux élèves de l’établissement.

Par ailleurs lors de la visite du wali, M. Mazouz, ordre avait été donné au maire de trouver un terrain pour la construction d’un nouveau CEM, mais “pas question de financer des réparations ou des consolidations”.

Donc à comprendre cette décision, il est préférable de construire un nouvel établissement à coups de milliards mais pas de dégager une enveloppe d’une centaine de millions pour détruire et reconstruire cette cantine ou encore la consolider.

Dans cette situation, le grand perdant ne peut-être ni les services techniques ni les responsables de la wilaya et encore moins ceux de la direction de l’éducation mais… les élèves et seulement les élèves qui se “tapent” un repas froid en hiver. Après tout, les enfants des responsables mangent eux des repas chauds. Inconscience et irresponsabilité quand tu nous tiens !

M. A. B.

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