Les dirigeants, qui n’ont cessé de défier les moulins à vent par des divergences internes, ont provoqué le retrait de plusieurs membres en milieu de la saison écoulée laissant le président Mohand Kebbi seul aux commandes d’une formation exposée à tous les malheurs.
Les spécialistes de la balle ronde ont averti que la situation qu’a traversée le club Seddoukois tout au long de la saison écoulée où il n’a pas quitté le poste de lanterne rouge était dramatique et ne s’arrêtera pas à une simple relégation, mais sa disparition pure et simple.
La date butoir des engagements est dépassée et le président Kebbi, répondant à notre sollicitation, nous informa que seules les petites catégories ont été engagées pour des raisons d’ordre financier; néanmoins, il a déclaré en substance que si la DJS relève le montant de la subvention allouée aux clubs comme l’ont réclamé les présidents, il engagerait aussi l’équipe seniors. «Nous n’avons pas de moyens financiers pour engager l’équipe seniors, c’est pourquoi nous n’avons engagé que les petites catégories.
Maintenant si la DJS nous accorde une subvention conséquente comme l’ont réclamée les présidents de clubs, nous allons engager même l’équipe séniors», précisa notre interlocuteur.
Donc jusqu’à preuve du contraire, l’équipe seniors seddoukoise s’est retirée de la compétition officielle au détriment de centaines de jeunes athlètes amateurs et de supporteurs. Pour cela est-il raisonnable qu’un monument de sport disparaisse dans la commune de cheikh Belhaddad? Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette disparition si elle se confirme, intervient pendant que les pouvoirs publics ont orienté tous leurs efforts pour l’épanouissement de la jeunesse en témoigne les nombreux projets concernant la création de six terrains de jeux de proximité et l’aménagement de quatre stades déjà existants, accordés à la commune de Seddouk.
L.Beddar