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Un citoyen passé à tabac et délesté de sa voiture

Un citoyen, résidant an village d’Azrou, dans la commune de Fréha, a été délesté de sa voiture de type Renault Mégane, après avoir été passé à tabac, dans un faux barrage dressé dimanche aux environs de 21h, sur le tronçon reliant le village Tala-Tgana, de la même commune, au chef lieu communal des Aghribs.

Selon le récit de la victime, qui a pris attache avec nous, le groupe auteur de ce forfait était composé de quatre individus, habillé en treillis militaires, armé de kalachnikovs et qui couvraient leur visage par des cagoules.  » Nous étions en route vers Agouni-Oucharki (chef-lieu de la commune des Aghribs) en compagnie d’un ami, pour faire le plein d’essence. Au moment où je quittais le village de Tala-Tgana, et vraisemblablement à la vue des feux de ma voiture, que des individus ont surgi du contrebas de la route en l’obstruant par de grosses pierres et en pointant leurs armes contre nous « , raconte la victime.

Celle-ci qui présentait de graves blessures à la tête ayant nécessité plusieurs points de suture ainsi que des bleus sur divers endroits de son visage et un doigt bandé, dira qu’il a échappé à la mort de si peu, car il n’a pas hésité à se défendre et à se débattre avec eux.  » J’ai tenté de résister contre eux malgré que j’étais conscient qu’ils pouvaient me tirer dessus, c’était l’instinct de protéger mon bien que j’ai acquis de mes propres forces. Mon compagnon a été conduit en contrebas de la route et tenu en respect par l’un des leurs, quant aux trois autres, ils se sont acharnés contre moi à coups de crosses de leurs armes et d’un bâton « , poursuit-il. Les assaillants qui l’ont passé au tabac, l’ont abandonné par la suite au milieu de la chaussée souffrant de ses blessures avant de le délester lui et son ami de leur portable et prendre la direction des Aghribs à bord de la voiture. C’est ce dernier qui se chargera, ensuite, de donner l’alerte et aviser les cousins de la victime qui les ont conduits vers l’hôpital d’Azazga pour recevoir les soins nécessaires et déposer plainte au commissariat de la même ville.

B. T.

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