En prévision des prochaines élections locales (APC-APW) prévues pour le 29 novembre prochain, l’administration vient de mettre en congé obligatoire tous les élus en exercice siégeant dans ses différentes institutions et qui se sont portés candidats dans l’espoir de briguer un autre mandat. En effet, depuis la date-butoir du dépôt des listes de candidature soit le 9 du mois en cours, tous les élus candidats en majorité des maires, se sont vus évincés par l’administration qui a délégué les pouvoirs aux vice-présidents n’ayant pas émis le vœu d’entrer dans cette course. Cette mesure appréciée par les électeurs, ne peut être qu’un des signes avant-coureurs d’un éventuel bon déroulement de cette élection. Car, les pouvoirs publics sont aujourd’hui mis devant le fait accompli et doivent impérativement prendre les dispositions nécessaires à l’effet d’éviter la reproduction du phénomène des législatives passées, où l’écrasante majorité des électeurs ont boudé les urnes. Alors, pour renouer avec l’ambiance d’antan dans les centres de vote, une volonté de bannir la fraude s’impose. Certes, la course à la Chambre basse de la nation ne stimule pas assez comparativement au trône de la commune, mais le citoyen n’a trouvé comme moyen d’expression à l’égard de ces pratiques antidémocratiques que le boycott.
Message par lequel il a manifesté son mécontentement et par ricochet, son désir d’apporter son choix et son dévolu sur son représentant dans une élection propre.
M. Smaïl
