l Moins d’une semaine après l’annonce faite par Youcef Merrahi sur les ondes de la radio nationale à propos de l’ouverture d’un département de langue Amazigh à l’université de Bouira, les enseignants contractuels de tamazight sont à nouveau sur le devant de la scène pour exprimer pour la énième fois leurs mécontentements.
En effet, après avoir été au ministère de l’Education, auprès de l’académie de Bouira, et même auprès du wali, les doléances des 40 enseignants contractuels sont restées lettre morte.
Des doléances jugées irrecevables si l’on s’en tient aux décisions de la tutelle et les instructions de la Fonction publique sont claires : Aucun recrutement ne peut être effectué si la personne n’est pas détentrice d’une licence en la matière ! « . Un critère que les enseignants contractuels admettent, mais qu’ils n’acceptent pas au vu des années durant lesquelles ils disent » s’être sacrifiés pour tamazight. »
Dans une déclaration rendue publique, le comité citoyen d’El Esnam vient d’apporter son » soutien indéfectible » aux enseignants en affirmant leurs engagements pour leur réintégration au sein de la Fonction publique.
A ce propos, on apprend qu’une réunion se tiendra au début de la semaine prochaine entre les Aarchs d’El Esnam et les enseignants afin » d’entériner une batterie d’actions plus radicales » disent-ils et ce » dans le but de faire entendre leurs doléances « .
B. D. B.
