31 familles dans la tourmente

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Un délai de réalisation qui s’étire en longueur, une formule de logement troquée pour une autre, une réévaluation inexpliquée du prix du mètre carré habitable, une transaction illicite sur le site d’implantation même du projet…

Voilà grosso-modo, les rancœurs qui nourrissent les griefs des acquéreurs des 31 logements LSP de Sidi Aïch, organisés en association. Lancé en août 2003, ce projet n’est achevé qu’en décembre 2006, soit deux années de retard sur l’échéance prévisionnelle, fixée à 18 mois. Mais au delà du non-respect des délais d’exécution, qui est exaspérant au demeurant, ce sont plutôt des problèmes en rapport avec la régularisation administrative de leurs dossiers noyés dans un brouillamini qui soulève l’ire des acquéreurs. De même qu’une foule d’anomalies de nature à entraver le parachèvement du projet, à commencer par le passage piéton dont “le problème persiste toujours étant donné que celui prévu a été aménagé en local commercial par l’acquéreur”, est-il relevé dans une missive adressée ces jours-ci au DG de l’Agence foncière de Bgayet par l’association qui dénonce “une transaction illicite” formalisée par l’agence locale de Sidi Aïch. Il y a ensuite l’équipement du poste transformateur dont les travaux “ne sont pas entamés à cause d’un supplément de câble non prévu sur le devis initial”, s’insurge-t-on.

Dans ses nombreuses correspondances adressées au promoteur du projet, l’association des acquéreurs s’est également élevée contre la modification de la surface habitable de leurs logements ainsi que la surestimation du mètre carré habitable qui est passé de 18 000 dinars au lancement du projet à 21 720 DA en 2007. Enfin, dans sa dernière requête en date, rédigée il y a quelques jours, ladite association, tout en promettant la prise de possession par les acquéreurs de leur logements dès la fin de ce mois d’octobre, a exhorté le promoteur à “inviter l’entreprise sous-traitante avec Sonelgaz dans les plus brefs délais de procéder à la pose de la conduite de gaz avant le remblaiement de la tranchée, afin de gagner du temps et d’éviter un deuxième terrassement”.

N. Maouche

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