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Une route à haut risque

Près de 1 600 élèves fréquentent le CEM frères-Djouhri et l’école primaire Akacha-Laifa. Néanmoins, ils sont exposés aux dangers de la route qui mène à la zone industrielle du site ouest où sont implantés les unités de production des produits rouges et de la faïence. Près d’une centaine de camions de gros tonnage empruntent ce chemin du matin au soir. A ceux-là, s’ajoutent les véhicules légers qui vont et viennent presque toutes les heures. Ces engins “cercueils roulants” circulent à tout moment et le danger guette ces enfants. Ces véhicules pourraient causer une catastrophe si un accident se produisait soit pas inadvertance soit pas défaut mécanique des freins à la sortie des élèves de leurs établissements scolaires. Ce sont les enfants du cycle primaire, notamment, les élèves du préscolaire et de la première année, qui demeurent les plus exposés à ce danger de mort.

La zone industrielle enregistre une importante affluence de véhicules légers et lourds. Cette route passe à quelque 30 mètres des portails de l’école primaire et du CEM Frères-Djoudi et tout juste devant la placette réservée aux élèves qui attendent la sonnerie des cloches pour rejoindre leurs établissements scolaires respectifs. Les responsables doivent prendre les mesures utiles voire indispensables pour garantir leur sécurité.

L’accès à la zone industrielle est possible. Il existe une ancienne piste agricole qui date depuis des années. Cet axe débute de la RN 5 au niveau du carrefour de Djebahia et s’étend sur une longueur d’environ 800 mètres. La DTP de Bouira doit engager des travaux d’aménagement et de réhabilitation de ce tronçon. Ainsi les transporteurs l’utilisent et les élèves seront sécurisés et leur vie sauvegardée. En plus, elle permet aux usagers de la RN 25 à destination de Draâ El Mizan ou Boghni ou encore aux habitants d’Aomar de l’emprunter en cas de fermeture et d’encombrements de la RN 5 au niveau de la ville d’Aomar-Gare.

A. Bouzaidi

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