Le financement de la stratégie industrielle défini avant la fin de l’année

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« D’ici à la fin de cette année, le schéma de financement des programmes de la stratégie industrielle sera défini « , a déclaré Bouklia, expert auprès du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements. Ce qui permettra de mettre la machine en branle et d’amorcer le processus du développement de l’industrie. Car la situation du secteur rétrécie chaque année de 3% du PIB si en prend en compte le niveau de création des richesses. Il précisera également que les feuilles de routes devant définir comment et dans quel espace de temps la nouvelle stratégie industrielle sera mise en œuvre sont pratiquement finalisées, c’est en somme ce qui découle des débats ouverts hier, en présence des experts du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements et des opérateurs économique nationaux même étrangers, qui a eu lieu au Palais des expositions, et en marge du Salon international  » Alger industrie « . Une occasion pour les cadre du secteur de revenir sur les détails de cette stratégie. A cet effet, M. Bouklia est revenu de façon succincte sur les grands axes de cette stratégie. Il a ainsi souligné les politiques qui s’inscrivent dans ce cadre, tel que le déploiement sectoriel et spatial tout ce qui concerne l’innovation, la mise à niveau, les ressources humaines et les Investissements directs étrangers (IDE ). Il a précisé dans le même contexte que c’est la première stratégie dans notre pays, portant une vision globale pour l’avenir de l’industrie nationale. Il ne s’agit pas selon l’orateur du retour vers le secteur public des années 70 mais d’une stratégie qui nécessite l’implication de tous les secteurs, notamment privés. Car il estime que le secteur privé n’a pas assuré, à lui seul, les allocations optima les des ressources. Ceci dit, l’Etat a son rôle à jouer. Il a mis l’accent sur la nécessité  » d’impulser  » et  » d’amorcer  » le secteur privé car, a-t-il estimé, il constitue un moteur de développement. Au cours de cette rencontre, il fera savoir, également, les secteurs porteur qui contribueront à une vraie industrie.  » Car le choix des secteurs porteurs est très difficile « , a-t-il affirmé.

Au total neuf secteurs sont concernés, en l’occurrence, le secteur de la pétrochimie, des fertilisans, acier, du fibre textile, des matériaux ferreux, pharmaceutique, du ciment, de l’automobile et enfin électricité-télécom et électronique. A ce sujet, il a tenu à informer que parmi ces secteurs, le département de Temmar, compte booster pour un avenir économique meilleur. Il s’agit, entre autres, du secteur de fertilisant dont l’objectif de l’Algérie sera de produire 6 millions de tonnes d’engrais dont 4 millions destinés pour l’exportation. En plus de celui du pharmaceutique dont la production nationale, selon l’orateur, peut contribuer à porter la couverture du marché actuel de 20 à 65% à moyenne terme. Outre ces deux secteurs, celui de l’automobile, a pris part aussi, car de l’avis de l’expert, ce secteur connaît un retard régional assez important, qui rend ardu la mise en place d’une industrie de l’automobile. Par ailleurs, un constat sur la situation de l’économie actuelle a été fait : un faible taux d’investissement privé hors d’hydrocarbure (HH) et des IDE, comme il a souligné que dans le nouveau code d’investissement il n’y a pas de discrimination entre l’investissement local et les IDE. Et d’ajouter que des moyens extrêmement importants seront déployés par les pouvoirs publics. Selon la directrice de la mise à niveau, un programme d’évaluation est en phase de réalisation, soit vers la fin de l’année, ce qui va permettre d’être au courant des contraintes rencontrées sachons que la mise à niveau n’ a pas touché un grand nombre de PME.

N.Belbachir

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