Louable action caritative que celle qui s’est exprimée durant le mois sacré au niveau de la commune de Boudjellil. L’APC dit n’être qu’un maillon de la formidable chaîne de solidarité qui s’est tissée pour venir à la rescousse de certaines citoyens en proie à une grande pauvreté ou en tout cas vivant dans un dénuement social avéré. Les trois restos ouverts à l’occasion à Beni Mansour, Boudjellil et Aftis ont eu le mérite d’avoir, en ce mois de piété et de clémence, prodigué un repas chaud équilibré aux indigents et autres passagers, au moment propice de la rupture du jeûne. Dans cette noble action de bienfaisance qui s’est imposée comme une tradition cyclique car revenant chaque année à la même période, l’APC a contribué avec le transport et des moyens humains pour préparer le dîner et le transport vers les trois 3 villages précités pour y être servis, voire distribués. Les bénéficiaires ont eu droit à une chorba enrichie de viande rouge ou blanche et à une ration de pain calculée au nombre de membres de la famille qui prenait chaque jour sa provision. “580 repas sont servis à chaque rupture de jeûne” a fait savoir le vice-président Salah Saâdi qui a ajouté que “quelque 18000 repas ont été distribués aux démunis”. A propos de l’origine de ce corridor humanitaire organisé un mois durant, il dira : “Nous avons reçu quelques dizaines de couffins du Croissant-Rouge algérien et nous devons le reste aux commerçants de la région qui ont accepté de nous approvisionner en divers produits alimentaires de manière à pouvoir maintenir ouverts les trois restos depuis le premier jour du ramadhan”. Dans la foulée, il attribuera une partie des dons obtenus à la société française Seco-Rail établie à Aftis depuis quelques temps, révélant que cette entreprise s’est réservée le noble rôle de renflouer la banque des dons dés lors que le besoin s’en faisait sentir afin de ne pas laisser les restos du cœur se fermer faute d’être approvisionnés. Effectivement, beaucoup de familles en chômage ou aux revenus limités ont bénéficié de ces restos que des âmes charitables ça et là se sont efforcé d’alimenter jusqu’au dernier jour du carême. Enfin au vingt-septième jour, trente enfants ont bénéficié d’une circoncision collective qui a été réalisée au service de chirurgie de l’hôpital d’Akbou et qui a fait que le mois sacré s’achève sur une ambiance festive.
Z. F.
