Un village marginalisé

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Implanté à environ 2 kilomètres seulement du siège de l’APC et de la daïra d’El Kseur Bonnor est compose d’environ 150 habitations. Ses habitants venus des commune rurales environnantes (Béni Djellil Bouadas, Timezrit, Adekar, etc.) ne sont sollicités que lors des élections locales. Dès leur installation à l’APC ou à l’APW, les élus ne daignent plus jeter un regard vers Bonnor, et les promesses faites lors des campagnes électorales sont renvoyées aux calandres grecques.

Après deux décennies d’existence, le village n’a bénéficié d’aucun projet étatique l’électrification, l’eau potable, l’assainissement, l’ouverture de la piste le reliant à la route menant vers le chef-lieu communal ont été tous réalisés par les fonds propres des villageois.

Ce n’est que durant cet été qu’une dizaine de lampadaires ont été installés et le réseau d’assainissement refait à l’instar de tout le réseau communal, et les dits travaux ont accentué la détérioration de la piste desservant le village la rendant impraticable et pour les piétons et pour les véhicules.

Les conducteurs de tracteurs refusent de l’emprunter dès les premières pluies mais ceux qui souffrent le plus à cause du laxisme des autorités, ce sont bien les pauvres écoliers qui doivent se rendre jusqu’à Berchiche pour faire le trajet quatre fois par jour qu’il pleuve ou qu’ils vente, et ce par manque de transport scolaire et de cantine, ce qui pousse certains à se passer du repas de midi.

Aussi, les citoyens attendent toujours la promesse faite par le président de l’APC de revêtir la piste en tout-venant ce qui soulagerait un tant soit peu leur calvaire qui n’a que trop duré.

B. R.

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