Une ressource majeure à moderniser

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Le verger oléicole de la wilaya de Bouira représente 18 835 hectares, une superficie qui couvre tout de même 75% de l’assiette arboricole et 10% par rapport à la Superficie agricole utile (SAU).

Le verger oléicole est évalué à 1 737 930 arbres dont 22% en isolé. D’autre part, la wilaya de Bouira a bénéficié d’un programme de soutien à l’oléiculture dans le cadre du Plan national pour le développement agricole (PNDA), dans la perspective de propulser cette filière.

Cet important apport a permis la réalisation de 3 902 ha de nouvelles plantations,

513 542 cuvettes, 70 372 arbres régénérés et 208 971 oléiastres greffés. Le patrimoine oléicole de la wilaya de Bouira situé en trois (03) zones qui le situé à raison de 67% en région montagneuse, 25% en piémont et 8% en plaine. La concentration de l’olivier est prédominante dans la région ouest de Lakhdaria et celle-ci dispose d’une superficie de 4 458 ha. Dans la région est de la wilaya, il y a les localités d’Ahnif qui occupent 3 707 h et M’chedallah 2 810 ha. Au Nord-Est, c’est la contrée de Haizer qui dispose de 2 180 ha et les terres de Kadiria au Nord-Ouest qui représentent un verger oléicole de 1 991 ha. La plus grande partie de l’olivier est conduite en extensif, eu égard la topographie de son implantation (67% en zone montagneuse).

Cette situation par conséquent, entrave l’accès aux vergers et l’application des méthodes d’entretien, c’est-à-dire la protection phytosanitaire, les labours… devient contraignante. La production moyenne de l’olive par année, est de l’ordre de 300 000 quintaux pour un rendement en huile qui varie entre 15 et 18 litres au quintal. Sa transformation est assurée par 184 huileries implantées à travers la wilaya de Bouira, parmi lesquelles nous trouvons 96 huileries qui fonctionnent en mode traditionnel, 39 semi-automatiques et 49 autres ultra-modernes.

La qualité de l’huile d’olive de la wilaya de Bouira est de très bonne qualité, particulièrement celle produite dans la région Est qui se particularise par la réduction de son taux d’acidité évalué à 0,1%. Néanmoins, ce taux risque d’augmenter à l’avenir si des moyens de stockage adéquats ne seront pas mis à la disposition des professionnels de l’oléiculture.

De l’avis de ces derniers, le problème cité se pose intensément au niveau des régions oléicoles du pays, entre autres. D’où l’idée qui a germé et qui est celle de s’organiser entre professionnels, afin de créer un groupe d’intérêt commun et coopératif dans le but de défendre leur filière. Cette action vise principalement l’amélioration du conditionnement de l’huile d’olive, de sa commercialisation qui s’adoptera inévitablement aux normes internationales. Pour les oléiculteurs, ce n’est qu’en garantissant ces besoins que la filière oléicole pourra se vanter de rivaliser avec le marché extérieur.

Quant au volet qui concernant la formation, la vulgarisation et la communication, il a été de même mis en avant par les professionnels du domaine oléicole, compte tenu de son importance, d’autant plus que le pays s’apprête à adhérer à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et les risques encourus de ne pas être performants sont palpables.

Les règles de cette organisation sont sans concession sur le plan certification, concurrence et supériorité des produits du terroir.

Fahem H.

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