La population a poussé un ouf de soulagement au début des travaux de racrochement du gaz de ville après un branle-bas sans pareil ayant précédé l’entame de ces travaux. Cependant, cet espoir reste suspendu vu le rythme trop lent que l’opération connaît jusque-là. Ce retard et cette lenteur auraient pu être évitées si le projet avait été confié à plusieurs entreprises. La superficie de la commune avoisinant les 30 km2 et l’état rocheux de la plupart des sols ne facilitent pas la tâche à une seule entreprise aussi importante soit-elle.
Le résultat : des mois après, le tronçon du lycée vers le poste de détente d’à peine 2,5 km n’est pas achevé.
Et ce n’est pas seulement le retard du gaz qui suscite l’interrogation, et l’indignation des responsables locaux, mais surtout l’état piteux de la route principale Mechtras vers Assi Youcef. Pourtant, une enveloppe est accordée pour le revêtement de celle-ci, aussi celle du chef-lieu vers Aït Mendès, prévues pour l’été 2007. Avec la lenteur désespérante des travaux du gaz, décriée par l’APC à la DMI de Tizi Ouzou, ayant à son tour intervenue auprès de l’entrepreneur, rien ne fut fait pour le moment. Ce dernier a pourtant promis de renforcer son équipe par deux autres engins pour achever le tronçon principal : poste de détente vers Aït Mendès via le chef-lieu de la commune, pour permettre de procéder à son revêtement.
Ladite route n’est pas une route carrossable. Ceci ne laissa pas les transporteurs particulièrement et autres automobilistes indifférents. Certes, la route d’Azaghar, nouvellement revêtue est telle une bouée de sauvetage pour relier Boghni, mais l’autre destination Mechtras en l’occurrence est sanctionnée par l’état de cette route.
Alors, le renforcement des équipes du chantier du gaz est-il pour demain, pour espérer de voir le revêtement de cette route ?
Par ailleurs, l’hypothèse de revêtir la route en bitumineux pour devoir la démolir en vertical et en horizontal n’est apparemment pas une bonne solution. Allons, passons à la solution idéale.
S. A.