l Le Syndicat national algérien des pharmacies d’officines (SNAPO) a plaidé, avant-hier jeudi pour la révision du système des marges régissant le produit pharmaceutique » de manière à assurer des résultats plus justes et plus équitables. » Le syndicat a tenu à rappeler, dans un communiqué, que » les prix du médicament sont toujours régis par un décret des années 1990 devenu totalement obsolète « , tout en ajoutant que ce système est en » totale contradiction » avec la politique gouvernementale prônée en faveur du médicament générique et demeure » très pénalisant » pour le pharmacien d’officine.
Il a cité, à cet effet, nombre de » bouleversements » liés à l’environnement socioéconomique, qui ont secoué la profession, notamment, l’augmentation continue des prix du médicament, la chute brutale des revenus de l’officine, l’augmentation » conséquente » des charges d’exploitation.
Il fera savoir également l’engagement du pharmacien dans le système du tiers-payant, les contrecoups de l’application du tarif de référence, la mise en place de la carte à puce, les installations anarchiques provoquant une augmentation démographique de la profession. Face à cela, le Snapo a indiqué, dans le même communiqué, avoir avancé, pendant plusieurs années, une série de propositions en vue de » permettre au pharmacien de jouer pleinement et efficacement son rôle au sein de la chaîne sanitaire « , en précisant ces proportions » sont restées lettre morte « .
N.B.