«C’est l’occasion pour rendre le bilan de cette année, concernant la pomme de terre importée, à ce jour, nous avons importé 89 000 tonnes de pommes de terre, il reste trois jours (30 octobre) pour le dernier délai. On va réussi à importer 100 000 tonnes de pommes de terre, comme prévu dans le programme du département. Cette quantité est estimée à 2,2 milliards DA». Tels sont les propos du ministre de l’Agriculture et du développement rural, Said Barkat, hier, lors de l’inauguration du Salon international des techniques de la filière fruits et légumes (LFL), en présence respectivement des ministres du Commerce, El-Hachemi Djaaboub, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smail Mimoune, et lez ministre de la Solidarité nationale, Djamel Oud Abbès. En visitant les stands, Barkat a émis le souhait de la disponibilité de la pomme de terre prochainement. «On souhaite la semaine prochaine, l’entrée de la nouvelle récolte de la pomme de terre nationale», a-t-il annoncé, ajoutant que «selon les données qu’on possède, cette saison la production sera meilleure.».
Le ministre s’est désolé suite à la crise qu’a connu notre pays pour ce produit de base ces dernier temps, et qui serait due, selon lui, à diverses causes, notamment «le maigre rendement et la faible productivité ». De sont côté, le ministre du Commerce, Djaaboub, parlera de la nécessité de construire des Offices de régulation pour prendre en charge l’excédent de la production nationale et importé en cas de pénurie. « On va inotituer des offices de régulation et non des centrales d’achats », a-t-il précisé. Interrogé sur les privés qui veulent créer des laboratoires de semence de pommes de terre avec un soutien de l’Etat, Barkat dira, à ce sujet, que « celui qui veux se lancer dans l’agro-industrie, il n’a qu’à travailler avec les banques. Le ministère l’accompagne. Le reste non. Nous soutenons la production et les produits du terroir ». Pour ce qui est de la subvention de l’Etat, il affirmera que, celle-ci doit subventionner pour « les produits de base », et surtout « le produit local ». Et d’ajouter, dans le même sillage, que parfois les subventions ne sont pas utilisées là où il le faut. « Soutenir avant la production est plus important », a-t-il souligné.
N.Bel